17 décembre, 2005

sir elton john


elton john est un des plus gros vendeurs de disques de tous les temps. pendant un certain temps au cours des années 70 il a même représenté 2% du marché mondial du disque à lui tout seul, ce qui est absolument phénoménal. mais il y a quelques choses à savoir sur le personnage, et c'est du lourd, du très très lourd, alors tenez-vous bien.

vous avez acheté un ou plusieurs de ses disques?
tenez-vous mieux.

lecon 1: un peu la grosse tête, sir john, ou carrément sur une autre planête?

il y a quelque années est passé à la télé un reportage intime sur elton john, tourné par son petit ami au cours de leurs vacances sur une île paradisiaque.

séquence exploration
quand elton john part en vacances dans un hôtel, il loue deux suites: une pour lui et son copain, et une autre pour y fourrer sa garde-robe. petite visite: sir john, visiblement très amusé, nous montre une belle lingère rustique à tiroirs dans les deux mètres de large coincée entre plusieurs portants remplis de costumes et de vestes divers, puis commence à en ouvrir les tiroirs un par un. premier tiroir: oh! des lunettes... pas une paire de lunettes, ni deux ou dix, mais surement une bonne centaine. sir john, tout à sa bonne humeur, ouvre le second tiroir: oh! des lunettes... de plus en plus amusé, il ouvre le troisième tiroir: oh!... et ainsi de suite. heureusement qu'ils ne passaient que quatre jours à l'hôtel, sans quoi on eût pu supposer que l'île eût été trop petite pour contenir sa garde-robe.

séquence émotion
sir john joue (mal) au tennis avec son entraineur personnel sans lequel il ne saurait exister de vacances dignes de ce nom. après un service mou et une moue de circonstance, il tourne subitement la tête vers sa droite puis, pris d'un subit accès de colère noire, jette rageusement sa raquette au sol avant de s'en aller le menton en l'air dans une mimique digne de gad elmaleh surjouant l'indignation vertueuse.
on le retrouve quelques instants plus tard dans l'ascenceur menant à sa suite, totalement essoufflé et psychologiquement meurtri comme si quelque chose d'insupportable venait de se passer sous ses yeux. son ami lui demande ce qui vient d'arriver, et sir john répond, révulsé et choqué: "une femme m'a fait coucou"...

lecon 2: sir john aime le fric.

exemples: quand johnny halliday s'est produit au stade de france, il a investi une somme considérable dans une structure de scène qui n'a servi que deux fois (ok, c'est sa boite de prod camus et camus qui a investi cet argent, mais ne compliquons pas tout). les places étant chères, il est rentré dans ses frais, mais pas avec un bénéfice irrationnel. quand céline dion s'est produite dans le monde entier en faisant la tournée des stades, les places étaient tout aussi chères, mais le matériel étant rentabilisé au bout de deux ou trois concerts, le reste c'est tout bénéf. les gens payent, c'est leur problême. 80 concerts avec du matériel rentabilisé au bout de deux ou trois concerts, dans des stades de 50.000 places à 90 euros chacune. vous avez trois enfants tous fans de céline dion? d'une part, je ne vous félicite pas pour l'éducation artistique que vous leur donnez, d'autre part je crois que vous aurez du mal à boucler le mois en solde positif.

elton john va plus loin.
pour sa dernière tournée mondiale, il était seul au piano. il faut là reconnaitre la performance artistique qui consiste à tenir son public en haleine pendant deux heures seul au piano et à la voix: ce n'est certes pas donné à tout le monde, surtout avec des chansons comme "can you feel the love tonight" qui tient moins de la chanson que de la guimauve deux fois digérée. point n'est besoin d'apporter avec soi des mégatonnes de matériel pour sonoriser une voix et un piano (joliment emballé dans une housse molletonnée noire brodée "sir elton john" en lettres dorées) et éclairer un seul musicien, à fortiori lorsqu'il est habillé comme elton. deux camions et une dizaine de techniciens suffisent. je n'ai jamais démonté une scène aussi vite de toute ma vie: une heure et nous étions tous au catering (la cantine dans le monde du spectacle) pour un café, ébahis d'en avoir déjà fini. je ne critique pas la qualité artistique de l'ensemble: le son était fort et clair et les lumières parfaitement suffisantes. un bon spectacle pour les fans. mais investir dans si peu de matériel de tournée et faire tout de même payer les places 85 euros, on n'est pas loin de l'arnaque.

on y entre de plein pied avec la lecon 3.

vous vous souvenez évidemment de la mort de lady di, pauvre petite princesse riche: elle va passer ses vacances (si on peut parler de vacances pour quelqu'un qui n'a jamais travaillé de sa vie) sur un yacht de luxe entre saint-tropez et portofino, horreur! des papparazzis... elle s'enfuit alors et va se cacher dans un endroit mondialement connu pour sa discrétion légendaire: l'hôtel Ritz à Paris. horreur! encore des papparazzis... puis elle s'enfuit en mercedes, la pauvre, quelle vulgarité populacière, quelle simplicité pour une aristocrate, et on connait la fin de l'histoire: la dernière chose qui lui passe par la tête, c'est son cul.

sir john a été évidemment très ému. lui anobli par la reine (pour finir de ridiculiser totalement la monarchie anglaise), il ne pouvait que se sentir solidaire du destin de la prostituée de luxe la plus célèbre du monde.

il a donc décidé de lui dédier une chanson et de reverser les bénéfices des ventes de ce disque aux associations caritatives dont s'occupait la lady entre le polo, ses amants et les courses chez harrod's avec ses laquais. outre le fait qu'au lieu de s'échiner à composer une chanson inédite il se soit servi d'un vieux morceau ("candle in the wind", largement rentabilisé depuis longtemps de toutes facons) en remaniant simplement quelque peu les paroles d'icelui, ce disque constitue une redoutable escroquerie aux sentiments.

en effet, si l'on peut raisonnablement penser que les droits discographiques de "candle in the wind 2" ont bien été reversés aux oeuvres de charité idoines, il faut considérer le fait qu'un cd single contient deux titres... le deuxième titre étant le premier single de son nouvel album paraissant peu après, et les droits discographiques de ce titre tombant directement dans la poche de sir john. ce qui prouve un manque de respect total pour tous les gens choqués par la mort de diana qui par dévotion aveugle ont acheté deux, cinq, dix voire cent exemplaires de ce disque, enrichissant outrageusement de leurs deniers un homme qui n'était déjà pas à l'article de la banqueroute!

alors, je le dis sans aucune arrière-pensée homophobe mais parce que c'est le mot le plus frappant qui me vienne à l'esprit: elton john est un gros enculé.

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

moi je dis, j'aimeu j'aimeu la vie meme si ca ne fait pas rire.

Par contre c tout ce que je dis.

Voilà ... bisous

11:02 PM  
Anonymous Anonyme said...

Rouky dégage du blog de mon pote !
Pour ce qui est d'Elton et Lady Di, la seule chose qui m'ai fait plaisir à l'époque c'est que pendant un an les gondoles des magasins ont dégueulé de ce disques dont tout le monde s'est vite lassé... et qu'il finissait par être bradé au kilo dans des bacs à légumes.

Mais tu m'Elton John qu'il a du toucher un max de fric... parce qu'il n'est certainement pas rémunéré sur le prix de vente. Ce sont nos pauvres distributeurs qui ont perdu de l'argent... attendez, je verse une larme et je reviens.

6:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

c tt a fait vrai de toute facon j'aime pas les pd

4:16 AM  
Blogger cosmocrator said...

heu... c'est pas trop le sujet. la sexualité de sir john ne regardant que lui, ce dont je m'occupe sur ce coup-là c'est son rapport avec son public, que je trouve nauséabond. les gens font ce qu'ils veulent avec leur cul, après tout, et ce qui se passe dans leur dos ne regarde qu'eux!

12:17 PM  
Anonymous Anonyme said...

Pffff une honte de se moquer comme ça d' une star plus qu' internationale, moi j' apprécie beaucoup les talents musicaux de sir Elton JOHN, et je suis loin d' être le seul...

1:28 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il est certain que Sir Elton pourrait trouver une meilleure utilisation de ses deniers qu'acheter la 3849ème paires de lunettes plaquées or. Ceci étant dit, la réussite qu'un homme doit à son talent force chez moi le respect, a fortiori dans le milieu artistique de plus en plus sinistré.
Faut-il le blâmer d'empocher une partie des bénéfices de son propre single ou n'est-ce pas davantage la bêtise de "tous les gens (...) qui par dévotion aveugle ont acheté deux, cinq, dix voire cent exemplaires de ce disque" qui est ici condamnable?

4:56 PM  

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